Le Cabaret est « sauvage » et exigeant ! Quand l'horloge dicte la cadence dans ce temple de la musique au cœur de Paris ! Samedi soir, le jeune rappeur guinéen, Straiker et son équipe étaient confrontés à l'épreuve du chrono au Cabaret Sauvage. Ils ont dû composer avec des contraintes de temps. En effet, l'accord passé avec la direction du Cabaret Sauvage stipulait que le spectacle devait impérativement se terminer à 22h30, heure à laquelle tout le matériel devait être entièrement démonté et le public évacué. L’ouverture de la salle était prévue à 6 heures du soir. Fini ou pas, et quoi qu'il arrive, le show devait être terminé à l'heure pile.
Face à cette exigence, Straiker et sa maison de production (109), ont dû réagir avec célérité. Avec une programmation « chargée » comprenant de nombreux artistes invités et un répertoire étoffé de Straiker (star du jour), il fallait donc procéder à des aménagements au vu du temps imparti.
Premièrement, Straiker devait condenser sa sélection et ne garder que ses chansons les plus plébiscitées. Le régisseur devait aussi faire éclater le line-up. C’était la course contre la montre. L'artiste et son équipe ont dû faire preuve de rigueur sous la pression du chronomètre du Cabaret Sauvage.
Cette gestion serrée du temps tranche avec les mauvaises habitudes lors des concerts en Guinée, où le respect des horaires est bafoué. À Conakry, les concerts débutent et prennent fin plus tardivement, laissant une marge de manœuvre pour les dérapages. Confrontés à un cadre plus rigide à Paris ou ailleurs, les acteurs du showbiz guinéen sont obligés de se ranger et faire preuve d'une grande agilité pour s'adapter aux exigences internationales.
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Par Sita (Sitanews, Paris)
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