PHOTO. Les membres du jury
08 December, 2025

La Nuit de la Diaspora à Strasbourg : « Nous avons célébré l’honneur et la dignité » – Alain Bouba

 

Strasbourg, neuvième zone métropolitaine de France, compte 276 401 habitants. Près de 14% sont des ressortissants étrangers. Dans cette cité ouverte et métissée, la communauté africaine occupe une place croissante. Pour la célébrer chaque année, l’Association des Amis de Strasbourg pour l’Entraide, l’Éducation et la Culture (LASEEC) a créé un événement devenu pivot : la Nuit de la Diaspora Africaine.


 

Fondée en 2018 par Alain Bouba, l’association rayonne désormais dans tout le Grand Est. Depuis sept ans, elle fait vibrer Strasbourg au rythme de la fierté africaine. L’objectif reste le même : mettre en lumière les potentiels, la solidarité et la contribution de la diaspora à la société française. «La diaspora est travailleuse. Elle est une chance pour la France. Nous avons célébré son honneur et sa dignité», a affirmé Bouba Alain, visiblement joyeux, en ouverture de cette nouvelle édition.

 

Un panel de haut niveau

 

Photo © SITANEWS: les intervenants ont mis la barre plus haut.

 

La Nuit de la Diaspora s’est ouverte, comme chaque année, par une conférence-débat. Le rendez-vous, tenu le 5novembre à l’hôtel Voco, avait pour thème«Osez transformer et partager votre héritage pour mieux bâtir nos devenirs communs».

 

Autour de la table, plusieurs figures marquantesThierno Baldé, auteur de L’Europe appelle, l’Afrique pleureMaïmouna Diop Feger, responsable d’agence en ressources humainesSonia Mechaoui, enseignante d’histoire-géographieMohamed Sylla, juriste et syndicalisteMoriba Ouendeno, entrepreneur et fondateur de Moriba Saveurs d’Afrique; sans oublier Bernard Jenaste, professeur et élu à la mairie de Schiltigheim.

 

Leurs interventions ont croisé les regards sur l’identité, la réussite et l’intégration. Les échanges ont été intenses, ponctués d’anecdotes, de témoignages. Chacun a raconté sa trajectoire, ses combats, son attachement aux valeurs. Des récits de résilience, d’efforts et de transmission.

 

Dans la salle, nombreux étaient des étudiants, attentifs et inspirés. Pendant plus d’une heure d’écoute, un véritable esprit de partage s’est installé. On a parlé d’éducation, d’intégration, de formation et de courage. Les questions du public ont montré l’intérêt d’une jeunesse consciente des défis de son époque.

 

Pour clôturer ce moment d’échange, Bouba Alain a réservé une belle surprise: la remise de satisfécits aux intervenants et à plusieurs bénévoles ayant œuvré pour la réussite de l’événement.

 

Une soirée de gala aussi solidaire

 

Le lendemain, 6novembre, la magnifique Salle Lafayette s’est transformée en véritable paillote. Lumières, fleurs et tenues élégantes ont donné le ton d’une soirée voltige. 

 

Dans une salle somptueuse, Alain Bouba a ouvert le gala en ces mots: « Merci à tous et à toutes. La Nuit de la Diaspora Africaine est un moment de rassemblement autour des valeurs, de la diversité africaines. Nous sommes une force pour le monde et une fierté pour notre continent.»

 

La fête s’est poursuivie jusqu’au bout de la nuit. Elle rythmée par des animations musicales, des prestations d’artistes et des moments de convivialité. Des trophées ont été remis aux lauréats dans plusieurs catégories: sport, culture, arts, médias, ONG,entrepreneuriat. Les projecteurs ont illuminé de vrais visages de réussite, symbole d’une diaspora dynamique et fière de son identité.

 

 

Des personnalités ont honoré la soirée: une délégation de l’ambassade de Guinée en Suisse, des élus locaux, des entrepreneurs entre autres. Au-delà des discours, c’est l’esprit de solidarité qui a marqué cette célébration.

 

L’engagement humanitaire au cœur du projet

 

Au-delà de la fête, la Nuit de la Diaspora Africaine porte une cause essentielle: la scolarisation des enfants orphelins en Guinée. Par ce biais, la LASEEC veut transformer chaque édition en levier d’action concrète. Alain Bouba en a profité pour lancer un appel à la générosité. Il invite entreprises, institutions et particuliers à soutenir les centres d’orphelinats guinéens.

 

La Nuit de la Diaspora est un pont entre deux continents, une dynamique de solidarité et d’espoir. À Strasbourg, elle est devenue un symbole vivant de la dignité africaine et de la cohésion sociale. 

 

SITANEWS

De retour de Strasbourg

 

Partager sur :