L'été est à nos portes et avec lui, la saison des festivals bat son plein. C’est le moment de grandes rencontres artistiques mondiales. Les artistes (visionnaires) s'évadent des studios d'enregistrement pour briller sur les grandes scènes. Qu'en est-il des talents guinéens, pourtant nombreux, mais souvent absents de ces rendez-vous majeurs ? Leur manque de visibilité soulève des questions.
Certes, quelques noms parviennent à se démarquer à l'étranger, comme Moh Kouyaté, N'Faly Kouyaté, Sia Tolno ou Ousmane Kouyaté en Europe, Prince Diabaté et Kalabanté en Amérique du Nord, Negus Falle au Royaume-Uni, Natu Camara aux États-Unis d’Amérique, ou encore Takana Zion qui, il y a 2 ans, faisait les beaux jours des festivals de reggae internationaux. Mais la majorité des artistes guinéens demeure dans l'ombre - réduits à la portion congrue, noyés dans la marée des artistes étrangers.
Pourtant, la Guinée regorge de musiciens de haut niveau, capables de rivaliser avec les meilleurs sur la scène mondiale. Alors pourquoi ces artistes peinent ils à s'imposer sur les grandes manifestations estivales ? S'agit-il d'un manque de moyens ou de lobbyng, d'un défaut de soutien des institutions locales ? Ou bien d'un manque d'ambition et de détermination de la part des artistes eux-mêmes ?
Ces festivals d'été représentent pourtant une formidable vitrine pour se faire connaître d'un large public. C'est l'occasion rêvée pour les talents guinéens de s'exporter au-delà des frontières nationales. Malheureusement, ces derniers semblent peiner à saisir cette opportunité.
Ce constat interroge sur les conditions de développement de l'industrie musicale guinéenne. Comment permettre à ces artistes de rayonner sur les grandes scènes internationales ? C'est un défi à relever pour valoriser ce vivier de talents et offrir une meilleure visibilité à la création artistique guinéenne.
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