En 2011, ils délivraient un pamphlet musical : « Angbam san lé ». Une diatribe prémonitoire qui indexait déjà les tares d'un régime qui montrait à peine sa vraie face.
D'ailleurs bien peu de promoteurs culturels n’osaient mettre sur leur liste le nom de ce groupe synonyme d'ennuis avec les autorités. Malgré un talent reconnu de tous, ce groupe a souffert de ses choix : le rap conscious à la place de l'esbroufe festif de ces M.C qui se font des couilles en or par des sons plus mainstream.
Ils vous répondent : Bas quartier, quand vous leur demandez-leur ethnie. Ils disent revendiquer la couleur "souffrance" des laissés pour compte dont ils racontent la vie dans leurs chansons.
L'avènement de nouvelles autorités voudrait-il dire une renaissance pour un des groupes les plus honnêtes du paysage culturel 224 ? Nous l'espérons car, leur flow est encensé par tous ceux qui ont eu la chance de les écouter. Nous ne pouvons que souhaiter un véritable retour de ces icônes du rap guinéen qui ont eu tant à souffrir de son engagement sociopolitique.
DUUDA, tel un phénix qui peux ressusciter mille fois de ses cendres après s'être consumé sur un bûcher.
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