Plagiat : la musique guinéenne menacée dans son authenticité

Quand le manque de créativité tue l'industrie musicale jusqu'au trognon en Guinée ! Plagiat et monotonie, le funeste duo qui étouffe la musique dans le pays de Demba Camara. Il y a problème ! Véritablement, il y a urgence de sauver un patrimoine en voie de disparition. Qui l’aurait cru un jour ?

L'épidémie du plagiat ronge, dévore la scène musicale guinéenne. Trop de chansons ni tête ni queue. L'absence d'authenticité sonne le glas, tel un métal sur un lac gelé. Une industrie en perdition face à la tyrannie du copier-coller. L’heure est grave !

La musique guinéenne, autrefois reconnue pour sa richesse, sa parure et son originalité, est aujourd'hui enlisée et engluée dans une spirale de plagiat qui menace de détruire son univers. Ce triste constat est le reflet d'un manque criant de considération pour la propriété artistique et d'un mépris flagrant envers les créateurs locaux.

À l'heure où le monde célèbre l'essor de la diversité culturelle, le streaming, la Guinée se trouve malheureusement à la traîne. Ce pays qui jadis était populaire par la qualité de sa musique portée par des icônes comme Kouyaté Sory Kandia, peine aujourd'hui à reprendre le flambeau. Au lieu de s'inspirer de leurs légendes et de développer une identité propre à eux et en partie teintée et nimbée de modernité, de trop nombreux artistes se contentent de copier servilement des succès étrangers, car ils sont tout simplement dépourvus de toute originalité.

Ce phénomène de plagiat systémique n'est pas sans conséquences désastreuses. Non seulement il appauvrit le secteur, mais il anéantit également la confiance du public, désabusé par cette abondance d'œuvres sans âme et sans cohérence. Pire encore, il entrave le développement d'une industrie musicale viable, condamnée à végéter dans l'ombre d'une créativité en berne.

La musique guinéenne, aujourd'hui prisonnière d'un manque d'authenticité, est condamnée à la médiocrité. Il est grand temps de redonner à ce patrimoine culturel la place qu'il mérite, au service d'une identité artistique fière et épanouie.

Par Sita

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