La Guinée est confrontée à une triste réalité : celle de voir disparaître ses icônes et légendes culturelles et artistiques. Kouyaté Sory Kandia, Camara Aboubacar Demba, Mory Kanté, Hadja Kadé Diawara, Jeanne Macauley, El hadj Hamidou Bangoura, Sow Bailo, Momo Wandel Soumah, Mamadou Barry – Maître Barry, récemment Hadja Mama Diabaté, et beaucoup d’autres… Tous ces fleurons de la culture et de l'art guinéens nous ont quittés les uns après les autres. Ceux qui demeurent sont bien peu nombreux. On peut citer entre autres, Sékou « Bembeya » Diabaté, Sékou Le Gros, Sékouba Bambino et moins d’autres.
La question nodale qui se pose est de savoir si la transmission du savoir s'opère de cette ancienne génération vers la nouvelle génération d'artistes, laquelle semble souvent encline à la facilité et très influencée par des cultures étrangères.
La perte de ces éminentes personnalités laisse un vide immense dans le paysage culturel de la Guinée. Ces disparitions engendrent une profonde tristesse et une prise de conscience de l'importance de préserver cet héritage artistique précieux.
Ces grandes figures, par leur fougue et ingéniosité, ont marqué l'histoire de la culture guinéenne. Elles ont contribué de façon pertinente et remarquable à la réputation des valeurs de la nation sur la scène mondiale. Leur départ laisse un patrimoine inestimable à la jeune génération, mais pose également le défi capital de perpétuer et de promouvoir l'héritage culturel guinéen.
Il est impérieux que la société et les autorités reconnaissent l'urgence de soutenir et de préserver la richesse culturelle de la Guinée, tout en encourageant la transmission des connaissances et des compétences artistiques aux nouvelles générations. La préservation et la transmission de cet héritage culturel sont essentielles pour que la Guinée continue à rayonner dans le monde et à célébrer sa riche tradition artistique.
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