Kush, ou spice, ce nom sonne presque doux. Pourtant, derrière ce terme se cache un véritable poison. Cette drogue synthétique, à base d’herbes trafiquées, ravage la jeunesse. Par exemple, en Guinée, elle s’impose dans les quartiers pauvres de Conakry ; Elle séduit ceux qui cherchent à fuir une réalité insupportable : pauvreté, chômage, désespoir.
On la choisit parce qu’elle est « légale ». Une échappatoire soi-disant sans risque. Grave erreur. Kush détruit. Physiquement. Mentalement. Les consommateurs racontent leurs cauchemars. Hallucinations, crises d’angoisse, nausées, convulsions. Certains en meurent, victimes d’overdose.
« Il n’y a plus d’espoir », confie un jeune de Matoto. « On sait que c’est dangereux, mais il faut bien tenir le coup. » Les liens familiaux s’effondrent. L’école devient un souvenir lointain. Le travail un mirage. La descente est vertigineuse. Une spirale infernale.
Face au fléau, des ONG comme « Cause Juvénile » tentent d’agir. Alimou Barry explique : « Nous menons des campagnes de sensibilisation, avec l’aide du PNUD. Nous formons et accompagnons ces jeunes pour leur redonner une chance. » Mais les moyens manquent. L’ampleur du mal dépasse les actions isolées.
La vérité est là : le Kush corrompt tout. Sans une mobilisation générale, cette drogue détruira toute une génération. Il faut offrir des alternatives réelles : éducation, emploi, soutien. Il en va de l’avenir de l'humanité. Cet article, est un appel à l'action - l'urgence d'agir !
Par Mariam Diallo,
Stagiaire à Sitanews
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