La première grande soirée des prestations scéniques du Festival des Musiques Urbaines d'Anoumabo (FEMUA) a connu son rythme de croisière, jeudi 16 mai 2024 à l'Institut National de la Jeunesse et des Sports (INJS), à Marcory, Abidjan.
À cette 16e édition, les cinq premières têtes d'affiche se sont succédé sur la grande scène de 22h à 3h05. Les festivaliers et les milliers de spectateurs présents ont vécu une ambiance riche en sonorités et en vibrations musicales. Il s'agit du Bissau-Guinéen Patché Di Rima (artiste du pays invité), le Reggaeman ivoirien Fadal Dey, la Gambienne Sona Jobarteh, le groupe zouglou les Patrons, avant de clôturer cette première grande soirée par la star internationale Gims. Les spectacles étaient de grande envergure.
Le Festival des Musiques Urbaines d'Anoumabo met en lumière un enjeu crucial pour notre société : la santé mentale des jeunes. Tous les artistes participants se sont exprimés sur ce sujet, conscients de son importance grandissante. Ils ont appelé les jeunes à être plus vigilants et à prendre soin d'eux-mêmes.
Notre reporter vous fait revivre cette ambiance. Lisez !
Patché Di Rima sur scène
Il est 22h à l'INJS, le voisin de la République de Guinée va ouvrir le grand bal. L'Ambassadeur du pays invité, le Bissau-Guinéen Patché Di Rima, fait son apparition dans un ensemble chemise et pantalon rouge (photo). Du goumbé au kunderé, en passant par le kussundé et le tinga (musique traditionnelle), Patché Di Rima a donné le ton d'une belle soirée. Quarante-cinq minutes lui ont suffi pour séduire le public du FEMUA 16 et il a rendu un hommage musical au groupe Magic System et à Anoumabo. Après sa prestation, le chanteur guinéen a quitté Abidjan pour une tournée au Brésil.
Le Reggae ivoirien à l'honneur !
Pour la première fois, Fadal Dey se produit sur la scène du FEMUA. Pendant trois quarts d'heure, il a revisité avec ses musiciens les tubes et classiques de son répertoire, à savoir "barakissa love", "bôyôrô djan", "suruku keni", "baramôgô" et bien d'autres. En exclusivité, il a livré le titre "Khadafi", un extrait de son prochain album. Un moment magique de pur reggae aux saveurs mandingues.
La seule chanteuse de la soirée !
La chanteuse et joueuse de kora Sona Jobarteh donne les premières notes de son instrument à minuit 12 minutes. Face au bouillant public du FEMUA, la Gambienne a fait son spectacle d'près d'une heure. Sa voix et les notes de kora se complètent. Mais visiblement, on sentait sur scène un regard parfois froissé de Sona Jobarteh. La belle chanteuse se plaignait constamment du son.
La soirée zougloutique avec les Patrons !
Éric Patron et Klemso forment ce beau duo. Pendant 1h15, la soirée zougloutique est lancée avec les Patrons. Entre chants et danses, les spectateurs n'ont pas boudé leur plaisir. Véritable identité musicale de la Côte d'Ivoire, les Patrons ont gratifié le public d'un très beau spectacle. Comme on le dit, "avec le zouglou, ça réussit toujours". Les Patrons font partie des meilleurs groupes de ce patrimoine musical ivoirien.
Gims ferme la boucle
Il n'est plus à présenter sur la scène musicale internationale. De ses débuts dans la section d'assaut à ses œuvres solo, Gims a enflammé la grande scène du FEMUA 16. Pendant plus d'une heure, le chanteur aux lunettes noires, accompagné d'un disc-jockey et d'un guitariste, a interprété de nombreuses chansons à succès de son riche répertoire. Gims a ainsi fermé la boucle de la première grande soirée du FEMUA 16 de la plus belle des manières. Une soirée artistique bien réussie.
Comme lors des éditions précédentes, Serge Fattoh et Daouda Sané ont assuré la présentation.
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Aly Bongo LENO
depuis le FEMUA pour Sitanews.org
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