Bienvenue à l'Agence guinéenne de spectacles (AGS), où un climat délétère règne actuellement entre le Directeur général, Amine Touré, et son adjointe Mariame Touré. Ces deux acteurs incontournables de l'organe régulateur des spectacles vivants en Guinée ne partagent pas la même vision. Ce qui crée une lutte de pouvoir palpable à tous les niveaux à l’AGS. Chacun d’eux est fort du soutien puissant d'un mentor influent au sommet de l'État. Et cela empoisonne l'ambiance de travail, alimentant tensions et vantardises au sein de l'AGS. Cette situation ne reste sans impact considérable sur la productivité des responsables et leur capacité à prendre des décisions unifiées.
L’Agence guinéenne de spectacles se débat dans des soucis organisationnels manifestes. Cette réalité est tangible. Un laxisme généralisé règne au sein de l'agence, et même le coût de la licence a subi une augmentation considérable. En êtes-vous informés ?
Le montant actuel de la licence fait l'objet de vives critiques de la part des promoteurs de spectacles qualifié par eux d’« incohérent" et « irrationnel".
Les tarifs ont explosé, passant de 6 millions à 15 millions de francs guinéens et un peu moins lors du renouvellement. A cela, s’ajoutent les variations imprévisibles du Foscal, oscillant entre 4 et 6 millions de francs guinéens.
Question : Sur quel fondement l’Agence guinéenne de spectacles justifie-t-elle de tels tarifs jugés « exorbitants" ? Dans d'autres pays, les structures similaires à l'AGS jouent non seulement un rôle régulateur dans l'industrie des spectacles vivants, mais également un rôle actif dans le soutien financier et la formation des organisateurs de spectacles. En Guinée, cela est-il possible ou pas ?
© SITANEWS, Guinée
Copyright © Sitanews. Tous droits réservés Sitanews