Jouer au Bataclan ne demande pas un sacrifice humain
Pourquoi le « prétendu » concert de Djanii Alfa au Bataclan fait autant de bruit de sabots sur la grande toile ? Ce renvoi de grincement au son de boomerang fait-il croire au "petit" Guinéen que c'est "impossible" de voir ses artistes se produire dans les salles mythiques de Paris ? Est-ce un labyrinthe ? Et pourtant, cela ne demande point un sacrifice humain ou animal comme on aimerait le faire croire. Complexe d’infériorité au dernier degré ou ignorance maximale du guinéen ?
Si pour d’autres pays africains par exemple le Mali, le Sénégal, la Côte d’Ivoire, le Congo, les salles comme leBataclan, le Zénith, Accor Aréna ou le Bercy... ne sont ni la 'paroisse du Pape François', ni le 'bureau oval' à découvrir, mais pour les « stars » Guinéennes et leur public, cela semble un mystère et quelque chose d’extraordinaire au 21e siècle.
Faites sauter le verrou du complexe et savoir vous exporter de mieux en mieux sur d’autres firmaments hors des Chapiteaux et Palais sales de Conakry. Mais attention, tout ne tombe pas du ciel comme au grand jour. Il faut de l’ordre, de l’organisation et de la bonne structuration diluée avec une belle dose d’audace versée à la grande quantité de professionnalisme. Bref, il faut faire du ménage au sein de l’industrie musicale guinéenne pour pouvoir développer son volet export. Sinon, se produire au Bataclan ou d'autres disséminées n’est pas un mystère à lézarder. Soyez juste sérieux avec vous-mêmes ! Ok ?