Article de Sita CAMARA
Pour Sianews/ Temps de lecture : 2mn
Après 6 années d'existence, le festival PANAF en Europe peine encore à atteindre le niveau d'exigence professionnelle attendu par le public. Alors que la 7e édition se tiendra en novembre prochain, l'heure est à la remise en question pour les organisateurs.
Cette année, le PANAF a choisi de se délocaliser de Doks Dome à Doks Charleroi, à Bruxelles, dans le but d'absorber tout le public. L'idée est géniale ! Mais ce changement de lieu résoudra-t-il le gros souci du PANAF ? Vraisemblablement, cela ne semble être qu'un aspect superficiel du problème. Les véritables défis se situent davantage au niveau de la gestion de la billetterie et de la qualité du contenu proposé.
Bien que le PANAF attire chaque année une marrée humaine avec quelques grands artistes à l'affiche, mais la programmation souvent fleuve, la gestion de la scène et la qualité des performances artistiques restent en deçà des attentes. Le flux incontrôlé du public occasionne du désordre, ce qui a toujours terni l'image du PANAF, à Dortmund comme à Bruxelles.
Une remise à plat de la programmation, des moyens logistiques adaptés pour garantir des prestations artistiques professionnelles et un meilleur accueil du public, plus ordonné, s'avèrent nécessaires pour que le PANAF devienne un événement respectable et durable.
Une réflexion (très) approfondie et des changements substantiels pourront permettre au PANAF de s'affirmer comme un festival de référence en Europe. Le PANAF va-t-il faire gaffe ? Rendez-vous le 3 novembre !
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