Marcus aborde un sujet « hyper » important

Évidemment ! On ne dira jamais assez de Marcus et Salaman [Artistes guinéens]. Débordés de talent et d’énergie positive, ces deux complices liés par la musique ne finissent point d'abasourdir en termes d’inspiration. Les thématiques souvent égrenées dans leurs chansons ne restent sans impact positif, du genre à marquer la conscience individuelle et collective. Vous vous souvenez, l’album « Koun faya koun » plein de sagesse [le tout premier du groupe] nous a révélé en 2010 autant de tracks symphoniques. Sous les figues du temps avec ses tourmentes, le groupe est toujours resté fidèle à sa doctrine : l’art conscious.

Illustration. Marcus, le poumon harmonique de Banlieuz’Art vient de larguer une nouvelle chanson « Fon Kha Batou ». Ce titre interpelle et place l’univers et ses créatures dans leurs vrais contextes. L’harmonie et les paroles épinglent le cœur. En 4 minutes 10 secondes, Marcus résume la vie en invoquant dans son « cantique », le pouvoir miraculeux du Maître Suprême. Et, insuffle en chacun de nous, un sursaut d’éveil de conscience à emprunter le chemin de la lumière.

« J’estime que nous vivons dans un monde perdu. J’ai écrit cette chanson espérant amener autant de personnes sur le droit chemin surtout en cette période de pénitence (ramadan). En clair, j’ai fait cette chanson dans l’esprit de conscientiser et afin qu’on puisse adorer Dieu mieux que nous l’adorions », s’explique Marcus.

Dans ce nouveau single, Konko Malela laisse comprendre que ce monde ci-bas est cousu de contraste comme « l’obscurité et la lumière » / les riches et les pauvres. Mais au final, faut-il tout en remettre à la sagesse de Dieu ? La question semble énigmatique. Mais la perception de Marcus sur le sujet reste partagée.

« Oui tout dépend de la volonté de Dieu. Il faut se confier à lui, mais attention, ne faut pas aussi qu’on en remette tout à lui (Dieu). Ne faut pas qu’on reste coucher à la maison à ne rien faire et croire que le Créateur viendra un jour nous secourir. Comme pour dire que la patience, ce n’est pas d’attendre mais agir en attendant. », a-t-il enseigné.

Avez-vous écouté cette chanson « Fon Kha Batou » ? Ça vous tente ? Que pensez-vous de l’inspiration ?

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