Après son spectacle du 25 décembre hautement illuminé, Lil Sacko élabore un plan stratégique pour se pourvoir. Le jeune chanteur à la fougue déchaînée n’espère pas s’arrêter en si bon chemin après son show live à Conakry. La machine est allumée. L’artiste brûle d’impatience de replacer le style musical tradi-guinéen dans son contexte normal. Son album « N’khongni Dakhi » est une réponse à la problématique. « Ma vocation est d’amener loin le rythme guinéen », nous dit Lil Sacko.
Dans un entretien exclusif, le chanteur - chorégraphe annonce ici dans nos colonnes, son projet d’urgence post-concert.« Je vais sortir en physique l’album avec ma maison de production. Ensuite, je vais produire des clips. La bonne nouvelle pour mes fans, c’est qu’en février, je vais entamer une tournée en Haute Guinée. Ce voyage va continuer juste après le mois de ramadan pour promouvoir mon album sur le plan national et international »
…plus de 400 millions
Si le concert de Lil Sacko a braqué toutes les attentions en Guinée, faut-il dire aussi que l’événement aurait imprimé des conséquences financières.
« La logistique m’a coûté plus de 400 millions de francs guinéens. C’est-à-dire : la sono, le fond de scène, les lumières, les robots. Les gars sont venus avec 25 à 30 personnes à Conakry et c’est moi qui les ai tous hébergés à hauteur de presque 400 millions GNF. L’objectif était de faire un truc de jamais vu chez nous. J’ai fait tout ça pour vendre et changer l’image du spectacle guinéen. » Confie à SitaNews, l’auteur de « Zapata », chanson hit en Guinée.