PHOTO. Table ronde du 2/10 : Femmes, Tech & Inclusion, Regards Croisés Europe-Afrique, organisée par Digital Africa au LLL
Une étude démontre comment l’utilisation généralisée du numérique, tels que l’argent mobile et les paiements dématérialisés, pourrait stimuler fortement la croissance économique en réduisant, par exemple, les coûts d’information qui entravent les transactions économiques. Et ces coûts sont d’autant plus faibles que les utilisateurs sont nombreux. Or, malgré l’utilisation généralisée des réseaux sociaux, le recours aux technologies demeure faible dans un grand nombre de pays, comme ceux du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord.
Les avantages du numérique pour les pays du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord : L’adoption des technologies numériques peut accélérer la croissance et créer des emplois.
La numérisation des économies pourrait s’accompagner d’immenses bénéfices socioéconomiques pour les pays du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord (MENA). Or, malgré l’utilisation généralisée des réseaux sociaux, le recours à des technologies comme l’argent mobile et les paiements dématérialisés demeure faible dans un grand nombre d'entre eux. Un nouveau rapport s'attache à expliquer ce « paradoxe du numérique ».
Les avantages du numérique pour les pays du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord montre comment l’adoption des technologies numériques peut véritablement accélérer la croissance et créer des emplois. Le PIB par habitant pourrait ainsi augmenter de plus de 40 %, l’emploi dans le secteur manufacturier de 7 %, et le nombre de touristes étrangers de 70 %, avec à la clé la création de nombreux emplois dans le secteur hôtelier. En outre, les taux de chômage de longue durée pourraient tomber à des niveaux négligeables et le taux d’activité des femmes pourrait doubler.
Mais, pour concrétiser ce potentiel, il est à la fois indispensable d’assurer un accès universel aux technologies numériques et de généraliser leur utilisation à des fins économiques. Dans quel délai la région MENA pourrait-elle assurer une couverture universelle et suffira-t-il de donner la priorité au déploiement des services d’infrastructure numérique pour y parvenir ? Ces questions sont au cœur du rapport, qui s’attache également à mettre en évidence les conditions nécessaires pour accroître l'usage des modes de paiement électronique.