Siège de BGDA
Publié : 11 June, 2024

BGDA : Le gardien du droit d’auteur guinéen est obsolète


Dans l'ère numérique, le Bureau Guinéen du Droit d'Auteur (BGDA) est perçu comme un anachronisme désuet ! Dans un monde en constante mutation, où le numérique/le streaming dominent l'univers artistique, le BGDA apparaît comme un vestige d'un autre temps. 

 

Le Bureau Guinéen du Droit d'Auteur est dépassé par les réalités contemporaines. Coincé dans une bulle temporelle obsolète, cet organisme fonctionne encore sur des procédures analogiques, bien loin des réalités du 21e siècle. Dans les pays au rythme de l’évolution numérique par exemple en France, depuis 2018, la Sacem équipe les clubs et festivals sont équipés d'un boîtier permettant de recenser les morceaux joués. L'objectif : mieux identifier les ayant droits pour leur permettre d'être rémunérés à chaque fois qu'un de leur morceau est joué par un DJ.

 

Pendant ce temps, le BGDA croupit dans son atrophie. Il se trouve dans l’incapable de saisir les moindres subtilités de l'exploitation des œuvres artistiques modernes. Résultat : les artistes se font allègrement gruger, voyant leurs droits parodiés. La preuve : quel artiste guinéen vit réellement de son droit d'auteur ? Qui ?

 

Plutôt que de s'adapter au temps et de remplir son rôle de défenseur des créateurs, le BGDA préfère se satisfaire dans son immobilisme et son machinisme archaïque, condamnant ainsi toute une profession à la précarité. Cette institution expirante, vouée à disparaître un jour face à l'évolution rapide du numérique, se cache derrière un semblant d'autorité, alors qu'elle ne maîtrise en réalité aucun des enjeux en termes de la vitalité des droits d'auteur à l'ère du numérique.

 

Face à un monde qui avance à grande vitesse, le BGDA reste obstinément ancré dans le passé. Cet organisme refuse de comprendre l'évolution et la mutation numérique du monde. Cette institution vieillarde, véritable survivance, se doit d'être profondément repensée, voire tout simplement convertie, afin de permettre aux artistes de bénéficier enfin d'une gestion saine et efficace de leurs droits. 

 

© SITANEWS

 

 

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