Après un contrat de distribution puis, celui d’édition dans un premier temps, Keyzit et le couple Azaya – Bintou s’entendent finalement sur un deal cette fois, en production. Le marché est scellé. Les deux bords ont donné une conférence de presse samedi, pour prendre les fans à témoin et aviser l’opinion sur ce show-business écarté de toute suspicion pour l’instant. Mais une question revient sur les lèvres : Azaya et sa femme peuvent-ils vraiment compter sur Keyzit ? Ce label de Moussa Wagué créé en 2017 a su donner un coup d’accélérateur et de projecteur à la carrière de bon nombre d’artistes sur le continent dont le malien Sidiki Diabaté.
Mais que peut-il apporter à la carrière du couple guinéen ?
Nous le savons ! Azaya et son épouse Bintou végètent dans un succès sans partage. Ils « confisquent » depuis des années, le sommet du hit-parade guinéen et celui ouest-africain. Les intentions exprimées par Keyzit sont belles et prometteuses pour booster davantage la carrière du couple. Dans les clauses, 6 productions (albums et EP) au total, suivies d’une tournée internationale qui va être bouclée par un concert géant dans une des salles prestigieuses de Paris.
L’équipe de Keyzit part sur un certain nombre d'arguments selon lesquels, le couple Azaya - Bintou ne va plus cloisonner que dans les belles contrées africaines. Sa force étant « tentaculaire », Keyzit se dit avoir le devoir de porter ce couple à l’échiquier international - le faire connaître par la diaspora autre que celle guinéenne.
« L’on ne peut pas se permettre de faire du n’importe quoi avec des artistes comme Azaya et Djelykaba. Car, nous savons que la Guinée compte énormément sur eux ». a rassuré Moussa Wagué.
« On en a besoin… »
Du côté guinéen, c’est la même confiance qui anime ses artistes. « On a pris le temps d'étudier les contours de ce contrat de production. C’est ce qu’il fallait pour Azaya et Bintou. On a besoin d’être dans un cadre très professionnel. Sur ce, il nous faut être avec des personnes qui maîtrisent le terrain. », a dit Azaya.
Plus d’autoproduction ?
Jusque-là, Azaya se contentait du régime d’autoproduction excepté son premier album ‘Gnènèssouma » sorti en 2015 sous la bannière de notre frère Benedi Records. Désormais, l’artiste et sa femme quittent la production locale pour un cadre plus professionnel et international. La gestion du label Musik 100 Frontières et les artistes de l’écurie sera donc confiée à d’autres personnes, selon son PDG Azaya.
C’est un nouveau pan et une brèche toute nouvelle qui se crayonnent pour le couple Kamissoko. Et c’est parti pour plusieurs années de contrat exclusif peut être renouvelable avec Keyzit. Nous les tenons à l’œil !