Créateur de "La Nuit du Boucan et de la Sape" à Paris, Ladji Boucantier partage son parcours et ses ambitions pour cet événement phare de la diaspora africaine en France. De ses débuts dans l'événementiel à la prochaine édition de sa soirée, ce sapeur hors-norme revient sur les clés de sa réussite et les enjeux de son concept unique, "La Nuit du Boucan et de la Sape".
Bien plus qu'une simple soirée, cet événement incarne un véritable mouvement de valorisation de l'identité africaine en France. Véritable marqueur culturel, "La Nuit du Boucan et de la Sape" célèbre les traditions, la mode et les sonorités du continent africain.
À l'aube de la prochaine édition, Ladji nous dévoile ses ambitions pour l'avenir, dans l'objectif de pérenniser ce concept devenu incontournable au sein de la diaspora. Son but : faire rayonner toujours plus la richesse de la sape en France.
D'où vient le concept de la Nuit du Boucan ?
C'est grâce à mon frère, mon sang direct, Mohamed Azaya que ce concept est né. C’est lui qui m’a suggéré pour la première fois, d’organiser un événements que nous avons appelé la "Nuit du Boucan". J'ai ensuite ajouté l'élément de la sape, d'où le nom complet "La Nuit du Boucan et de la sape".
Quel était le secret de la réussite de la première édition ?
La première édition a été un grand succès grâce à mon approche personnelle. Je suis quelqu'un d'humble, de simple et de serviable, ouvert à tous. J'ai toujours participé aux événements parisiens, que je sois convié ou non, afin de soutenir les différents projets. Je pense que c'est cette attitude bienveillante et cette proximité avec le public qui ont contribué à la réussite de mon événement.
Quels sont les enjeux de l'événement La Nuit du Boucan ?
Je suis en train de créer la Fondation Boucan Prod, dont l'objectif est d'offrir de l'aide et du soutien aux personnes dans le besoin. Que ce soit en leur donnant des vêtements, des chaussures, des meubles ou d'autres biens, l'idée est de redonner le sourire à ceux qui ont perdu espoir, dans les villages ou ailleurs.
Quelle est votre histoire dans l'événementiel de la diaspora africaine en France ?
Depuis la création du mouvement coupé-décalé, j'ai toujours été actif dans le monde du spectacle. J'ai collaboré avec des figures importantes comme les DJ Molare, Jojo Gabbana et Jean-Jacques Domorraud, les accompagnant dans leurs performances en Belgique, en Italie ou à Genève. C'est en 2023 que j'ai décidé de lancer officiellement mon propre concept, la "Nuit du Boucan et de la sape".
Que nous réserve la prochaine édition de La Nuit du Boucan ?
Nous gardons quelques surprises, mais ce sera encore une fois un événement exceptionnel. Comme pour la première édition, ma femme et moi avons entièrement conçu la décoration et l'organisation, sans aucun sponsor. Cette année, vous pourrez découvrir de grands artistes, des acteurs majeurs de la nuit parisienne, des influenceurs et des célébrités. Ce sera une soirée inoubliable, dans un esprit panafricain.
Interview réalisée par Sossa Conté
Pour Sitanews
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