Interview. LOUNY : « Je ne regrette pas d'avoir organisé African urban show »
Vous le savez, la première édition de "African urban show" avait mordu la poussière le 19 février à Conakry, mais il y a une explication à tout cela. Sitanews a rencontré LOUNY. Il est le principal initiateur du projet. Lisez l’interview !
Quel est ton état d’esprit après African urban show ?
« Franchement le moral est très bon. Moi je suis très croyant. Je me dis que Dieu ne fait rien pour rien. Tout ce qui arrive, c’est la volonté de Dieu. Tu le prends positivement et tu essaies de faire mieux la prochaine fois. »
Quelles leçons à tirer de cette première édition ?
"Nous avons eu beaucoup (beaucoup) de leçons à tirer. Nous avons eu beaucoup d’enseignements par rapport à tout ce qui s’est passé. Et je pense qu’on va régler tout ça à l’interne. Après, nous allons faire un communiqué."
« C’est beaucoup d’argent…»
Quel a été le coût de l’investissement dans ce projet ?
« (Rires) Bon, pour le moment, je ne peux pas parler de montant, mais je peux vous dire que c’est beaucoup d’argent qui a été dépensé.Beaucoup (beaucoup) d’argent a été dépensé. Je pense que tout le monde sait quand on organise un concert c’est à peu près combien ? Mais, on ne regrette pas de l'avoir dépensé. On ne pense pas que ce soit l’argent jeté. En tout cas, je pense plutôt que c’est une expérience qu’on a gagnée. Je crois qu’on a même réveillé la conscience collective des gens, je crois."
"La 2e édition sera sold out"
"African urban show", il y’en aura d’autres ?
"Oui, il y a une prochaine édition. Il y a l’édition 2, ça c’est bien entendu. Et ça va être bientôt. On ne va même pas attendre plus longtemps. Ça sera pour très (très) bientôt ! Et je pense que cette fois-ci, ça va être sold out(guichet fermé ndlr). Parce que, j’ai foi en la jeunesse guinéenne. Et, je sais que le public guinéen est un bon public."
Quelle est l’idée qui est derrière « African urban show » ? Quel est l’élément déclencheur ?
"L’élément déclencheur, c’était de donner une certaine dimension à la musique urbaine guinéenne. Parce que je trouve qu’on a beaucoup de talent en Guinée, mais on n’est pas très vu et très écouté à l’international. Donc, c’était de faire exporter ces talents. Mais comment le faire ? C’est à travers un festival où l’on invite des artistes connus à l’étranger - attirer l’attention des médias.
L’autre aspect, est surtout le côté très panafricaniste qui m’anime. Je veux que l’Afrique émerge, je veux que l’Afrique se développe, par elle-même. Donc, « African Urban Show’’, c’est ramener des artistes à l’international mais qui ont des affiliations africaines."
Y’a-t-il un autre projet qui te tient à cœur ?
"Bien sûr que oui ! Bientôt, nous allons organiser un concours de détection de talents dans le domaine de la musique urbaine.
L’initiative vise à promouvoir de jeunes rappeurs talentueux en herbe, afin de faire émerger leurs carrières tant en Guinée qu’à l’international.
L’exploration se fera dans chaque quartier. Les meilleurs qui seront choisis, signeront sous mon label 224 New School Music."
Interview réalisée par Aissata Fofana(SitaNews, Conakry)