Vouloir organiser un événement en Guinée ? Préparez-vous à un chemin de croix ! Une odyssée désespérante. Bienvenue en enfer ! Que dire de ce désastre qu'on ose appeler l'évènementiel guinéen ? C'est un véritable cauchemar pour les malheureux organisateurs qui s'y aventurent, condamnés à errer dans un labyrinthe de bureaucratie et de méfiance sans fin. C’est un gouffre sans fond !
Subventions ? Quel mot vide de sens dans ce pays ! Les rares miettes qui tombent du gâteau gouvernemental sont tellement insignifiantes qu'elles ne permettent même pas de couvrir les frais de base. Et que dire des sponsors privés, ces entreprises au regard indifférent, trop occupées à compter leurs sous pour daigner s'intéresser à la culture ?
Les pauvres organisateurs, torturés par ces difficultés récurrentes, doivent faire preuve d'un niveau de débrouillardise digne des meilleurs acrobates du cirque. Entre les appels à projets aléatoires du FODAC (Fonds de développement des arts et de la culture), les démarchages auprès de sponsors hermétiques et l'autofinancement par une billetterie qui ne se vend pas, c'est un véritable parcours du combattant. Seuls les plus téméraires et les plus désespérés s'y risquent encore.
Pourtant, l'évènementiel pourrait être un formidable levier pour dynamiser l'économie, valoriser le patrimoine et créer du lien social. Mais les pouvoirs publics, englués dans leur indifférence crasse, et les entreprises, prisonnières de leur avarice, se gardent bien de s'engager pour permettre à ce secteur de décoller. Malheureusement, beaucoup de merveilleux projets meurent dans l'œuf. Quelle triste farce que l'évènementiel en Guinée !
Par Sita
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