Quand le manque de soutien sonne le glas du succès ! Pourquoi la communauté guinéenne peine-t-elle à remplir les salles en France ? Sitanews explore la question. Suivez notre plume...
Du majestueux Zénith Paris - La Villette au prestigieux Casino de Paris, en passant par les légendaires Folies Bergères ou à la salle rouge du Cabaret Sauvage, partout c'est presque la débâcle. Ce flop cuisant est le triste reflet d'une communauté désunie et manquant de fierté sur les terres de Napoléon. C’est le miroir brisé d'un honneur communautaire défaillant et l'énigme d'un succès qui s'obstine à lui échapper.
Que penser de ces organisations guinéennes en France aux allures de cimetière ? Alors que les concerts d'artistes sénégalais, maliens, congolais, nigérians ou ivoiriens affichent complet et connaissent de véritables phénomènes de foule.
Prenons l'exemple du récent concert triomphal du jeune Sénégalais Sydi Diop au Zénith de Paris. (Voir la vidéo ici >> https://urls.fr/_de8h_). Les billets se sont arrachés en un temps record. Ce qui était impressionnant, c'est que de nombreux détenteurs de tickets n'ont pas pu accéder à la salle, tant elle était comble jusqu'à la dernière place.
La « Nuit du Mali » est une autre force humaine déferlante dans de grandes salles parisiennes. Mariam Bah ou Roselyne Layo récemment au prestigieux Casino de Paris, Sidiki Diabaté à l'imposante Bercy, Fally Ipupa à l'emblématique Accor Arena, tous ces concerts à guichets fermés contrastent avec les guinéens et leurs "stars" qui se contentent de petites salles de mariage en France.
Faut-il y voir un sombre fatalisme ou simplement l'absence d'une véritable synergie entre les organisateurs de spectacles et leur public ? Quoi qu'il en soit, cet échec leur est bel et bien imputable.
Alors, que faudrait-il faire pour inverser cette tendance ? Votre avis éclairé compte.
Par Sita
(Sitanews.org)
Copyright © Sitanews. Tous droits réservés Sitanews