Il est temps d'opérer des changements au sein de l'Ujacgui (Union des journalistes et animateurs culturels de Guinée). Comme nous l'avons dénoncé dans nos précédents articles, cette structure semble davantage fictive que réelle. Elle agit par opportunisme plutôt que par conviction.
Depuis combien de temps les membres de cette union n'ont-ils pas tenu de réunion ? Quelqu’un peut lever le petit doigt pour répondre ? Ah non, impossible de s'en remémorer, tant cela fait des années. Mais dès lors que le MASA (Marché des arts du spectacle africain) approche, l'Ujacgui se dépoussière - recolle ses pièces - et se réactive soudainement pour ne pas louper ce voyage.
À l'heure où nous publions cet article, au moins 8 de ses membres se trouvent dans le pays de la lagune ébrié (Côte d'Ivoire) pour le MASA. Leurs frais de déplacement est pris en charge par le Fodac (Fonds de développement des arts et de la culture). Cela n'est pas mauvais en soi, mais nul doute que cette structure replongerait dans sa planque et dans son inaction une fois le MASA terminé.
L'Ujacgui a pourtant un rôle essentiel à jouer pour les journalistes et animateurs culturels guinéens. Fort malheureusement, son manque d'initiatives et son fonctionnement opportuniste et circonstanciel l'empêchent d'être une véritable force de proposition de vrais projets.
Pour être sincère, l'Ujacgui doit se réinventer en profondeur. Un renouvellement radical, de la tête aux pieds, semble indispensable pour lui insuffler un nouvel essor et une vision à long terme.
L'Ujacgui, une structure fantôme à la dérive, doit faire peau neuve et se doter de grandes ambitions pour ses membres.
Sur Le Même Sujet >> L'Ujacgui, une coquille vide !
Par Sita Camara
© Sitanews
Copyright © Sitanews. Tous droits réservés Sitanews