L’édition africaine est confrontée d’un défi majeur : la rareté du "Beau Livre". Des plaidoyers ont été faits récemment lors du Salon du Livre Africain de Paris. L’événement a mis en lumière à travers la « Maison de l’Afrique », cette problématique importante.
Bien que la littérature africaine soit riche et diverse, avec plus de 1800 langues parlées dans 54 pays du continent, la tradition du "Beau Livre" y est moins développée qu'ailleurs. Ces ouvrages, souvent de grand format et richement illustrés, jouent pourtant un rôle important dans la valorisation du patrimoine culturel et artistique.
Pour pallier ce manque et stimuler la production de beaux livres africains, le Salon du Livre Africain de Paris a instauré un concours dédié. Cette initiative vise à encourager les éditeurs et auteurs africains à investir ce format, à mettre en valeur le patrimoine visuel et culturel du continent, et à promouvoir l'excellence dans la conception et la réalisation de livres d'art africains.
En effet, "Le Beau Livre" jouent un rôle important dans la préservation et la diffusion de la culture africaine. Ils permettent de documenter l'héritage culturel de manière visuelle et attrayante, de présenter l'art contemporain africain à un large public, et de mettre en valeur les textiles, la mode, la photographie et d'autres formes d'expression artistique du continent.
En mettant l'accent sur "Le Beaux Livre", le Salon du Livre Africain de Paris 2025 contribue ainsi à combler une lacune dans l'édition africaine tout en encourageant la diversité de la littérature du continent.
Par Sita, Sitanews
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