Le Bénin perpétue une riche tradition culturelle séculaire
Au Bénin, les populations accordent une très grande importance à la spiritualité, et la pratique religieuse, qu’elle soit traditionnelle ou moderne, est un élément important de la vie quotidienne.
Le bénin est considéré comme le berceau du Vodoun et plus de 80% de la population béninoise pratiquent cette religion traditionnelle que certains appellent également Animisme.
Ces pratiques sont encrées dans les traditions des peuples depuis des siècles, et pour beaucoup de visiteurs, elles constituent l’un des aspects les plus intéressants de la culture à explorer.
Ce culte animiste reste aujourd’hui très vivace dans le pays. Les nombreuses cérémonies rituelles s’accompagnent de chants, de battements de tambour, de danses, de prières et d’offrandes aux fétiches.
L’entrée en relation de l’individu avec les divinités du vodoun se manifeste par des transes, un des aspects les plus spectaculaires de ce culte.
La grande diversité des danses religieuses et rituelles contribue également à la richesse culturelle du Bénin. Très complexes et étonnamment expressives, ces chorégraphies traditionnelles se pratiquent à l’occasion de festivités bien particulières telles que la Gani, qui rassemble la communauté Baatombu, mais aussi lors des nombreuses fêtes improvisées. Ne manquez pas d’y assister, si l’occasion se présente.
Le pays étonne également par sa diversité culturelle se traduisant par des cultes et traditions propres à chaque ethnie.
Le pays est constitué de deux aires géographiques :
Le nord (aujourd’hui frontalier du Niger et du Burkina Faso) qui a connu le destin des peuples de la savane.
Le sud et le centre du pays qui sont marqués par l’histoire des peuples du golfe de Guinée.
Jusqu’au XVe siècle, de nombreux peuples de la savane s’installent au nord : Bariba ou Baatombu, Dendi, Djerma, Groussi, Haoussa, Mossi, Paragourma et Peuls.
Alors que des populations littorales s’installent au sud et au centre :Fon et Aja ou Adja, Ewé, Gen, Mina et Yoruba. [Les archives]