[Coup de gueule] Backstage ou cour de récré ? La scène guinéenne, théâtre du grand n’importe quoi ! Envahir la scène des artistes guinéens, c’est récurrent. C’est abusé. Derrière chaque scène, c’est le carnaval. On ne compte plus les silhouettes inutiles qui y déambulent, sans fonction, sans raison : ni managers, ni journalistes, ni techniciens, ni membres du staff de production. Pas même de musiciens. Juste des figurants en quête d’un selfie ou d’un moment de gloire volé.
Le concert ? Il se joue désormais derrière les artistes lors des événements guinéens. Les vrais professionnels, eux, étouffent sous la masse. Comment travailler dans ce capharnaüm ? Impossible. La discipline organisationnelle, la rigueur professionnelle, elles sont où ? Pourtant, ailleurs, la scène est sacrée. En Guinée, c’est la foire.
Le pire, c’est que ce phénomène ne connaît pas de frontières. Paris, Conakry, ailleurs, même défi. Les backstages guinéens sont envahies par les proches mêmes de l’artiste. Résultat : les images des concerts sont invendables. Aucun booker sérieux ne veut de ce chaos. La presse en parle, mais qui écoute ? Le laisser-aller et l’anarchie règnent. Les professionnels en souffrent. La triste réalité agace le public.
Rendez la scène à ceux qui la font vivre. Cessez de transformer chaque concert en kermesse de quartier.
Sinon, la scène guinéenne restera un bal poussière… pour les mauvaises raisons.
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Par Sitanews
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