La lutte contre le trafic illicite de biens culturels en débat

L’UNESCO, en partenariat avec l’Union européenne, organise le 14 septembre 2021 à Paris, la conférence internationale de la lutte contre le trafic illicite de biens culturels.

Cette rencontre qui regroupera l’ensemble des acteurs consistera à échanger sur des mécanismes et trouver des résolutions concrètes pouvant renforcer la lutte contre le trafic illicite de biens culturels au niveau mondial. Surtout dans les zones frappées par des conflits armés et catastrophes naturelles.

Par Fabianne Rogué, chroniqueuse à Sitanews©

Cette conférence s'inscrit dans le cadre des célébrations du 50e anniversaire de la Convention du 14 novembre 1970. Celle-ci vise à prendre des mesures pour interdire et empêcher l'importation, l'exportation et le transport illicites de la propriété de biens culturels. C'est un traité international sous l'égide de l'UNESCO qui est entré en vigueur depuis le 24 avril 1972.

« La situation ne cesse de s’aggraver au niveau mondial et la pandémie de COVID-19 a engendré de nouveaux défis en termes de prévention et de surveillance. En cette période de crise sanitaire où les mécanismes de surveillance et de protection, ainsi que les ressources sont restreints, des musées fermés ont été pris pour cible, des sites archéologiques ont fait l'objet de pillages à grande échelle et une recrudescence notable des ventes sur le marché de l'art en ligne a été observée ». Indique l’UNESCO.

Par ailleurs, plusieurs activités vont caractériser la conférence de septembre. L’assistance se penchera sur la définition d’un agenda commun de priorités pour une coopération renforcée ; un échange sur des exemples de bonnes pratiques et une discussion sur les axes de coopération les plus urgents, parmi lesquels le renforcement de la diligence requise, l’enjeu des nouvelles technologies et la sensibilisation du public ; l’examen des besoins régionaux et des priorités spécifiques de lutte contre le trafic illicite de biens culturels au niveau régional et international ; Un échange sur des exemples de bonnes pratiques et une discussion sur les axes de coopération les plus urgents, parmi lesquels le renforcement de la diligence requise, l’enjeu des nouvelles technologies et la sensibilisation du public.

Le développement de la culture est actuellement la priorité de l’UNESCO et ses partenaires surtout en cette période du Covid-19 et ses variants. Dans un document de synthèse publié le 21 mai, l’UNESCO et la Banque mondiale dévoilent ainsi un cadre d’action intitulé Villes, Culture et Créativité, qui vise à stimuler la créativité des villes par l’élaboration d’écosystèmes durables, dans lesquels les industries culturelles et créatives peuvent atteindre leur plein potentiel et contribuer ainsi à la croissance économique, au dynamisme urbain, à l’inclusion sociale et à l’innovation.

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